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4 septembre 2016

Produits toxiques dans le vêtements E. Butard-Stubbs - normes européennes

Un intéressant point soulevé par E. Butaud-Stubbs de l'Union des Industrie textiles ici : http://www.dossierfamilial.com/consommation/demarches-droits/des-produits-toxiques-dans-les-vetements-56335  (lien mis dans les liens documentaires du blog). Article de 2014.

Elle nous dit que l'on trouve presque toujours le mélange coton et polyester !  Ceci est déjà périmé !   En effet, sur Bruxelles on ne trouve plus que coton et élasthanne !!!!  Pour encore trouvé coton et polyester, il faut chercher beaucoup beaucoup et on finit par encore en trouver chez des grossistes (qui livrent sans doute encore des particuliers de standind mais plus les grandes surfaces ou les commerces de grande distribution).

Elle nous dit aussi ;

Un contrôle aléatoire :  L’Europe a mis en place la norme Reach, qui détermine les substances chimiques interdites sur son territoire et les taux maximums acceptés pour les substances autorisées.

Une norme exigeante mais mal appliquée en raison du manque de vérifications, comme le confirme Emmanuelle Butaud-Stubbs :  "La probabilité qu’un conteneur soit contrôlé est inférieure à 1 %."

L'Europe devrait établir une norme spécifique pour les textiles 100%  SANS AJOUT d'autres fibres. Ceci est nécessaire pour les gens dit "allergiques" ou encore dit "réactifs" aux produits chimiques contenus dans les tissus.  C'est URGENT, svp !!!

Actuellement le secteur textile ne répond plus à la demande du public ! En effet, on est bombardé et imposé sans plus de choix possible en magasin que celui de textiles mélangés TOUS à l'élasthanne.  Le public aimerait retrouvé comme par le passé le mélange plutôt au polyester qui faisait le tissu idéal facile à repasser et à porter.

Le public n'est plus respecté pour sa santé et les vêtements sont devenus toxiques à porter. J'espère que Mme E.Butard-Stubbs pourra me lire ainsi que mes pdf-diasporama afin de se rendre compte. Car : le sytème de détection ne fonctionne pas (comme elle le dit), mais le système de détection des produits chimiques sur la peau en milieu médical ne fonctionne pas non plus. Les règlements européen sont poreux et laissent passer les produits chimiques et sont mal prévus en ce qui concern les tissu d'habillement.  Ils devraient faire l'objet de lois plus précises et offrir des choix différents au public afin que le public ne se trouve pas en situation d'imposition et de monopole.

J'espère que la discussion puisse être ouverte au public ?

Copie de cet article web ci-dessous :

Des produits toxiques dans les vêtements ?

De quoi sont faits les tissus que nous portons ? Exit les matières naturelles, coton, laine ou soie. Car 60 % des fibres textiles sont dérivées du pétrole. Comment s’y retrouver ? Sont-elles dangereuses pour la santé ?

 

Aujourd'hui, la plupart des vêtements sont en fibres mélangées. Depuis des décennies, les tissus courants n’ont plus rien à voir avec les fibres végétales ou les laines que l’on transformait autrefois en fils avant de les tisser. Elles sont en majorité issues de la transformation chimique des produits pétroliers.

Les mélanges de fibres se justifient notamment pour réduire le prix de revient, en cas de hausse du coût des matières premières. Ainsi, un tee-shirt à bas prix sera presque toujours composé de coton et de polyester, explique explique Emmanuelle Butaud-Stubbs, déléguée générale de l’Union des industries textiles.

 

Naturel et synthétique se mélangent

Les fibres synthétiques sont aussi mélangées aux fibres naturelles pour leurs qualités.

"Elles peuvent apporter au vêtement un tombé parfait, de la résistance, de la légèreté, de l’élasticité, ou une facilité d’entretien. Ce sont les 2 % d’élasthanne ajoutés au coton qui permettent, par exemple, de porter des jeans en stretch ajustés et confortables", précise E. Butaud-Stubbs.

Certaines étiquettes laissent pourtant souvent perplexe : modal, Lyocell®, ramie, Lycra®, cachemire… Comment s’y retrouver ? Quelle est la composition de ces matières et comme les qualifier ?

  • Naturelles.
  • Artificielles, c’est-à-dire obtenues à partir de matières naturelles traitées chimiquement.
  • Synthétiques, c'est-à-dire fabriquées grâce à des procédés industriels à partir d’hydrocarbures.

Et ce n’est pas l’étiquetage qui va renseigner le consommateur. La réglementation française, en application d’un règlement européen de 2011, oblige le fabricant à préciser seulement les différentes parties du vêtement (doublure, garnissage…), et le pourcentage des différentes fibres textiles composant le vêtement.

 

D'où viennent les tissus qui composent vos vêtements ?

L’indication de l’origine géographique (le made in) est facultative mais courante, pour satisfaire la réglementation de certains pays d’importation. Mais cette indication ne porte que sur le lieu de fabrication, pas sur le ou les endroits où les fibres ont été teintées.

Les fibres naturelles ont une origine végétale (coton, lin, jute, chanvre, sisal…) ou animale (laine, soie, angora…). Ainsi, par exemple :

  • La ramie : issue d’une plante chinoise proche de la famille des orties, elle produit une fibre textile brillante et résistante, ressemblant au lin, souvent mélangée à d’autres matières (laine, coton…).
  • Le cachemire : sa finesse et sa douceur s’obtiennent en tissant les poils de chèvre de la région du Cachemire… Cependant, une chèvre ne produit que 150 grammes de poils par an !

Mais la production de ce type de fibres naturelles est souvent coûteuse, aléatoire (climat, maladies) et implique un usage accru de produits chimiques ou d’irrigation pour obtenir de meilleurs rendements.

Pour contourner ces difficultés, dès le XIXe siècle, la chimie est arrivée à la rescousse. Les ingénieurs ont d’abord mis au point des fibres artificielles, la plus célèbre étant la viscose (ou rayonne), longtemps appelée soie artificielle. Fabriquée à partir de cellulose du bois, elle procure un tombé et un brillant proches de la soie, la fragilité en moins !

Parmi ces fibres artificielles à base de cellulose, on trouve le modal et, plus récemment, le Lyocell, plus écologique mais plus cher.

 

Du synthétique parfois toxique

Aujourd’hui, 60 % des fibres qui composent les vêtements sont synthétiques, directement dérivées du pétrole. Ce sont les chlorofibres, les polyamides, les acryliques, les polyesters ou les élasthannes…

Des fibres souvent plus connues sous leur nom de marque, comme Tergal, Dacron, Courtelle, Thermolactyl, dont certains passés dans le langage comme le Nylon ou le Lycra.

Principalement produites en Asie (Chine, Taïwan) et en Indonésie, ces fibres synthétiques nécessitent l’emploi de très nombreux produits toxiques potentiellement dangereux pour la santé. Ils peuvent en effet provoquer allergies, irritations des yeux ou des voies respiratoires. Ils seraient aussi responsables de perturbations endocriniennes.

 

Un contrôle aléatoire

L’Europe a mis en place la norme Reach, qui détermine les substances chimiques interdites sur son territoire et les taux maximums acceptés pour les substances autorisées.

Une norme exigeante mais mal appliquée en raison du manque de vérifications, comme le confirme Emmanuelle Butaud-Stubbs :  "La probabilité qu’un conteneur soit contrôlé est inférieure à 1 %."

De la fibre au produit fini, les étapes sont nombreuses, car la fibre est voyageuse ! La matière première peut venir d’Asie, d’Afrique, être filée en Inde, tissée et teintée au Bangladesh, puis confectionnée en Tunisie avant d’être vendue en France.

Autant d’étapes qui compliquent sérieusement la traçabilité… C’est pourquoi il est recommandé de toujours laver ses vêtements avant de les porter la première fois.

 

Des vêtements d'origine 100 % française

Il reste encore en France quelques entreprises qui intègrent tout le processus de fabrication, comme Petit Bateau ou Lacoste. C’est aussi le cas d’Armor Lux, en Bretagne.

Si l’entreprise achète le fil de coton à des filateurs qui s’approvisionnent surtout en Afrique de l’Ouest, toutes les étapes sont ensuite réalisées dans les usines de Quimper : tricotage, teinture, coupe, assemblage et confection.

"Cela nous permet de nous assurer que le droit du travail ainsi que les normes Reach sont bien respectés", explique Grégoire Guyon, directeur de la communication de l’entreprise.

 

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